Madrid lundi 15 avril 2ième jour centro

Premier réveil, en douceur vers 8h, car en Espagne rien ne commence tôt. Préparation du petit déjeuner dans la chambre, où on a bien dormi.

Aujourd’hui direction le centre ville, Puerta del Sol, Plaza Mayor, palais royal…

La Puerta del Sol située au centre de la ville et elle en symbolise le cœur. Elle est aussi le point kilométrique zéro des distances à Madrid, elle est au centre géométrique du pays. Place est réservée aux piétons. À l’entrée de la calle Alcalá allant de la Puerta del Sol à Canillejas, on peut voir la statue symbolisant Madrid : l’ours et l’arbousier (el oso y el madroño).

Nous sommes descendus dans la rue Alcala : magasins chics, de beaux restaurants. Les bâtiments de la calle Alcala sont marqués par le baroque espagnol et donc assez impressionnants. :

Banco de Espana, et la plaza de Cibeles au bout de la calle.  Elle se trouve à la croisée des quartiers madrilènes du Centro, de Retiro et de Salamanca. Au centre de la place se trouve une fontaine représentant la déesse Cybèle. À chaque coin de la place se trouve un bâtiment emblématique de la ville : le Palais de Buenavista, quartier général de l’armée de terre, le palais de Linares, siège de la Casa de América, le Palais des Communications et l’édifice de la Banque d’Espagne. C’est également sur cette place que les supporters du Real Madrid célèbrent les trophées remportées

On fait marche arrière (en metro hihi) pour prendre l’avenue dans l’autre sens, calle Mayor, pleine de magasins et de restos. J’ai enfin pu faire un magasin de la chaine « El Corte ingles » la plus importante chaîne espagnole et européenne de grands magasins.

Allez direction la plaza Major : construite en 1690, accessible depuis 6 portes. Une statue équestre de Philippe III est installée au centre, et on y découvre également la Casa de la Panadería facilement reconnaissable grâce aux fresques (1988) qui décorent sa façade. La Plaza Mayor fut un des centres les plus actifs de Madrid du XVIIe siècle. Des spectacles de tous genres s’y tenaient : des corridas, des jugements de l’Inquisition (avec ses bûchers) ou différents actes publics auxquels assistait la foule depuis les balcons qui la surplombent. Site incontournable pour les touristes, c’est le monument le plus emblématique de Madrid, très animé pendant la période de Noël et en été, quand elle est envahie de terrasse.

Dans Madrid et surtout sur la place Mayor, il y a beaucoup de gens « déguisés » ou qui font le spectacle.

L’extérieur de la place, des maisons tout autour, comme des « remparts »:

A côté de la plaza Mayor, un des marchés couverts le plus connu de Madrid: El Mercado de San Miguel, non seulement un petit marché de parts individuelles mais en plus on pouvait consommer, un marché de tapas!!! Trop bien ces amuses gueule, cela donne plein d’idées pour l’apéro.

 

Cela a été un des meilleurs moments du séjour pour Ben, cela nous a réconcilié avec les tapas. Il y avait des minis sandwichs au poulet, au jambon cru, de minis toasts au magret de canard fumés.. des grosses olives farcis, des minis saucissons, des minis quiches chèvre, tomate…  et de quoi boire le verre de sangria à 2€!! Même des petites douceurs, mais je n’ai pas osé, les dessert espagnols sont en générales beaux mais pas bons…

On continue la calle Mayor jusqu’à arriver à la Cathédrale de Santa Maria la Real de la Almudena, sur la même Plaza de la Armería que la palais royal; toute récente cathédrale de Madrid construite  au cours du XXe siècle. Elle est le siège épiscopal du diocèse de la capitale. C’est une église de 102 mètres de longueur et de 73 de hauteur construite sur base d’un mélange de différents styles : néoclassique à l’extérieur, néogothique à l’intérieur et néoroman dans la crypte. Elle fut consacrée par Jean-Paul II lors de son quatrième voyage en Espagne, le 15 juin 1993. C’est la première cathédrale espagnole consacrée par un Pape.

Palais Royal de face et de côté le long de la calle de Bailen

 

Plaza Oriente à côté du palais royal

 

derrière le palais royal, un petit parc public Jardines de Sabatini où nous sommes allés nous reposer après manger (micro sieste pour certains…)

 

Nous avons donc mangé pas loin du palais royal, en face du jardin public, au Sabatini. Menu pas cher, même si ne connaissait pas les plats en espagnol…

entrée + plat + dessert + boisson 9.5€

Moi : salade aux 3 fromages (brie + emmental + bleu) + travers de porc frites maison

ben : paella fideua + travers de porc frites

je tiens à signaler que sur la proposition des plats chauds on en comprenait rien, on a choisi du « porc » mais on ne savait pas que c’était ça… il n’y a pas grand chose à manger dessus mais bon tant pis, on est en espagne 🙂

Après manger, et une petite pause à l’ombre dans le parc (et oui on avait déjà chaud), direction la visite de la cathédrale, mais pas gratuit, on a du donner entre 2 – 4 € pour faire la visite, mais c’est vrais qu’elle est jolie.

Puis derrière, en contre bas de la cathédrale, en dessous, la crypte, la aussi c’est payant.

                                       

Continuons notre visite plaza de Espana au nord du palais royal, à l’ouest de la Gran Via, Elle est surtout connue pour son monument dédié à l’écrivain castillan Miguel de Cervantes Saavedra et pour les gratte-ciels qui la bordent : Don Quixote & Sancho Panza

Après une petite pause à un starbuck café (ouiiiiii j’en profite, car  il n’y en a pas en France, vive les delifrap chocolat), on remonte l’avenue Gran Via. Sur la photo précédent, on remarquera 2 choses, bien évidement le magasin Desigual^^, mais si vous observez bien, au premier plan vous remarquerez une personne tenue par une autre par son bras (bien réalisé le trucage).

Étant lundi, et repartant jeudi, ne voulant pas rater les visites gratuites au musée Prado, on préfère s’y rendre aujourd’hui, gratuit à partir de 18h.  Nous ne sommes pas des grands amateurs d’arts, notre visite sera vite ciblée sur 2 ou 3 tableaux en particulier. Le Dos de Mayo forme un dyptique avec le tableau Tres de Mayo de GOYA qui représente les exécutions des insurgés par les soldats français.

Autre tableau importan, Les Menines de Vélazquez: Ce tableau dépeint une grande pièce du palais de l’Alcázar de Madrid du roi Philippe IV d’Espagne dans laquelle se trouvent plusieurs personnages de la cour. La jeune infante Marguerite-Thérèse est entourée de demoiselles d’honneur, d’un chaperon, d’un garde du corps, d’une naine, d’un enfant italien et d’un chien. Derrière eux Velásquez se représente lui-même en train de peindre, regardant au-delà la peinture, comme s’il regardait directement l’observateur de la toile3. Un miroir à l’arrière plan réfléchit les images de la reine et du roi en train d’être peints par Velázquez (ou peut être, selon certains universitaires, réfléchissant le tableau que peint Vélazquez représentant le roi et la reine). Par le jeu de miroir, le couple royal semble être placé hors de la peinture, à l’endroit même où un observateur se placerait pour voir celle-ci. Au fond, José Nieto apparaît à contre jour, comme une silhouette, sur une courte volée de marches tenant d’une main un rideau qui s’ouvre sur un incertain mur ou espace vide.

La Maja nue (La Maja desnuda) est un tableau réalisé sur commande et peint avant 1800 par Goya, plus précisément entre 1790 et 1800, date de la première référence documentée pour ce travail2. L’une de ses œuvres les plus connues, elle a formé le pendant avec La Maja vêtue (La Maja vestida), datée entre 1802 et 18053, probablement réalisée à la demande de Manuel Godoy, puisqu’il est certain qu’elles faisaient partie d’un cabinet de peintures de sa demeure. Dans les deux tableaux est représenté en entier le corps de la même belle femme, allongée paisiblement sur des coussins et regardant face au spectateur. Il ne s’agit pas d’un nu mythologique, mais d’une vraie femme, contemporaine de Goya, et, y compris à son époque, on l’appelait La Gitane4. L’antériorité de La Maja nue indique qu’au moment où il a été peint, le tableau n’était pas conçu pour avoir un pendant.

Après cette longue journée, on rentre à l’hôtel, au passage on s’arrête commander des parts de pizzas pour manger à la chambre, je suis assez étonnée de voir à quel point ce quartier est vivant le soir, pleins de bar / restos pour manger.

Périple du deuxième jour :

 

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