Week end suisse 2013

 

Week end du 18 au 20 octobre en Suisse dans le Canton de Vaud entre St Maurice et Martigny, pour Lavey-les-Bain.

Départ de Grenoble pour moi 16h15, arrivée à Chambery pour 17h05, sans bouchons!!! Je devais récupérer Ben sur Chambery puisqu’il y travaille depuis déjà 2 mois, cela ne servait à rien de lui faire faire l’aller retour. On a donc laissé sa voiture sur le parking de Mcdo; et prit la mienne pour aller en Suisse car c’est elle qui a le macaron d’autoroute.

Vue du lac Léman sur autoroute, et vue enneigée d’un sommet

Nous sommes donc arrivé à 19h30 (comme prévu) au Motel sur la commune de St Maurice dans les bois noirs. Ce sont des petits bungalows indépendant des uns des autres, au calme dans la foret au pied de la montagne. Nous y étions déjà venus l’année dernière mais aucun article n’avait été publié dans ce blog faute d’information de visite à publier.

Nous avons donc eu cette année la chambre turquoise, contrairement à l’année dernière (suite à ma demande) la chambre rose.

Avec grand lit de 2m, canapé, tv française, frigo, wc-salle de bain indépendant..

Vue depuis l’extérieur de notre petite terrasse:

Quelques photos 2012 :

2 nuits 2 personnes 2 petits déjeuners 216CHF (175€), pour la suisse c’est relativement pas cher…

Une fois donc arrivé, l’hôtelier insiste pour que l’on s’installe tranquillement sans payer, disant on verra demain matin…

Nous partons manger à Martigny, on tombe sur un menu pas trop cher, 29CHF (soit 24€) salade noix + entrecôte 200g sauce café de paris frite + mousse au chocolat… hummm une super viande dans un bar à vin chez la vache qui vole (Place Centrale 2  1920 Martigny) à recommander si vous passez par la, déco genre chalet suisse en bois et vache.

En suisse la carafe d’eau est gratuite, il suffit de la demander car ce n’est pas automatique pour eux de l’apporter, nous avons quand même bu une bière à 4CHF (3.25€ pas pire qu’en France).

Étant fatigué de la semaine, et ayant une journée longue journée nous attendons le lendemain, nous nous endormons rapidement (même plus tôt qu’en semaine^^).

Levé 8h30 pour le petit dej à 9h, qui est très bien fourni et il n’y a pas foule. Les gérants de cet hôtel nous très prévenant. A notre table nous attendait brioche et croissants et sur les buffets fruits, charcuterie, fromage du coin (Ben n’a pas pu résister même à 9h…), pain, gaufre, yaourt, céréales, … Impossible de payer car la femme de ménage ne sait pas se servir de la CB, paiement remis à plus tard…

Arrivée pour 9h30 aux Bains de Lavey (à 5 min en voiture), la journée privilège pour 306CHF (255€) comprenant

  • Un massage relaxant 97CHF (81€)
  • Un buffet froid ou chaud au restaurant « L’Oasis des Bains »  35CHF
  • Un accès journalier aux Bains 32CHF pour 4h

On a eu de la chance il a fait très beau le samedi, grand soleil. On a mangé vers 12h30

Vue depuis le restaurant sur l’extérieur :

Nous avons pris quelques photos dans l’eau avec un appareil spécifique.

Entre le hammam (40-45° et de 80 à 100% d’humidité) et le sauna bio aux huiles essentiels, et l’eau à 34° cela épuise. Nous avons fait une sieste dans une salle de repos  dans un premier temps dans une véranda mais trop chaud, dans un second temps à la lumière de wood dans le noir. Puis direction le massage à 17h30 pour couper la journée.

Nous avons terminé la journée à 21h à la chambre pour pic niquer un petit bout devant la tv avant d’aller dormir car fatigué de cette journée de repos^^. Avant de partir nous avons retirer 200CHF (billet de monopoly) afin de pouvoir payer l’hôtel au cas où la personne de ménage soit encore la le lendemain matin.  On a finalement payé le soir même car la gérante était la. Elle nous a proposé le petit dej pour 10h (alors que le départ doit être 10h..) très sympa de nous laisser dormir, sachant qu’il n’y a pas un bruit.

 

Dimanche 20 octobre

La gérante de l’hôtel s’inquiétait si on avait bien dormi avec le bruit de la nuit : le foehn le vent local… MDR sachant que nous on vient du sud avec le mistral on et déjà habitué et les bruits de la ville (tram, voiture, pompiers, voisins…). Bref encore un bon petit dej, en partant la gérante nous propose de nous prendre en photos… très attentionnée.

 

Nous voici parti pour la Grotte aux fées à St Maurice à la sortie du village, sachant qu’il faut laisser la voiture et marcher 15min très haut… j’étais morte et transpirante. Une fois en haut on connait enfin les prix 9CHF par personne, allez hop c’est parti pour 1h avec une carte et des explications.

Perchée au-dessus de St-Maurice, cité valaisanne regorgeant de richesses culturelles et historiques, une cavité féérique domine la vallée du Rhône. La grotte aux Fées offre depuis plus d’un siècle un spectacle naturel merveilleux dont les principaux acteurs, la pierre et l’eau, se nourrissent de l’imagination des hommes pour rendre inoubliable ce voyage dans les entrailles de la terre. Après un demi kilomètre de sentier didactique dans une galerie éclairée, la promenade souterraine atteint son paroxysme lorsque le visiteur aperçoit un petit lac alimenté par une vertigineuse cascade.

Situation :

Le parking de la grotte se trouve à l’entrée de Saint-Maurice, sur la route cantonale du côté de Massongex; il domine le Rhône en face d’un château (musée militaire) et est très bien signalé.

De là, il suffit de traverser la route pour suivre un chemin balisé qui remonte jusqu’à l’entrée de la grotte; à mi-parcours et au niveau d’une ancienne tour, le chemin se dédouble : à gauche, on rejoint directement l’entrée principale, tandis que sur la droite, le chemin fait un petit détour, mais le passage offre par contre une jolie vue sur la cascade de tuf formée par la rivière qui sort de la grotte.

D’un développement de 500m, cette galerie est très sinueuse; sur toute sa longueur, des câbles suivent le plafond (éclairage et téléphone) et le sol est bétonné. Le porche d’entrée, fermé par une grille, est situé dans un renfoncement de falaise situé juste à côté du restaurant. Sur les vingt premiers mètres, la hauteur de la galerie est de 3-4m, puis le plafond s’abaisse et les dimensions passent à 2 x 2m; cette section moyenne ne changera pratiquement pas tout au long de la progression. Dans la première partie, une galerie basse et artificielle forme une boucle qui en période de crue est parcourue par un ruisseau. Au départ amont de cette boucle, dans une niche, c’est le passage de jonction avec la Grotte de St-Martin no.1.
A 220m de l’entrée, on traverse ensuite une zone où la morphologie de la galerie est passablement modifiée par trois hautes fractures parallèles et très rapprochées; en hauteur, des ouvertures permettent de passer de l’une à l’autre, mais il n’y a pas d’autre continuation. Plus loin, on passe au pied d’une belle cheminée circulaire avec en hauteur un passage supérieur, on croise ensuite un annexe qui se détache sur la droite (perte temporaire) et on arrive alors à un carrefour : Sur la gauche, une dizaine de mètres de galerie précède une porte verrouillée derrière laquelle se développe la Galerie des Morts. A droite, la galerie décrit un coude, puis la hauteur du plafond augmente de plus en plus et on débouche sur un lac dans lequel se jette une très belle cascade; ce lac, terminus de la partie touristique, peut être contourné par une vieille passerelle en bois.

Zone des cascades

Depuis le lac terminal de la Galerie Touristique, les visiteurs sont généralement surpris par un train d’échelle métallique allant se perdre dans les plafonds. Cette construction ancienne et solide malgré les apparences a été érigée par l’armée pour construire un petit barrage au départ du Réseau Supérieur. Un premier tronçon d’une quinzaine de mètres donne sur une passerelle bétonnée large de 60 cm. Nous marchons ainsi quelques pas pour attaquer un nouveau tronçon d’échelle de même longueur que le précédant mais plus aérien en raison du vide sous nos pieds (env. 25-30m). On aboutit à une ancienne porte, où il ne reste aujourd’hui que le cadre en béton. Nous sommes à l’aplomb de la cascade qui se jette dans le lac. Face à nous, une faille dont la largeur n’excède pas le mètre. L’eau provient du haut de celle-ci. Une échelle, dont l’eau chargée de calcite a considérablement grossit les pachons (près de 10cm de diamètre), nous invite à prendre de la hauteur. Ce tronçon vertical d’une dizaine de mètres directement sous la cascade peut poser de gros problèmes si le débit est important. Un rétrécissement de la faille en fin de course, nous oblige à mettre les genoux de côté pour monter. En décalant le haut du corps sur la droite, on peut garder ainsi la tête hors de l’eau et franchir ce passage sans problèmes. La progression reprend dans le fond de la faille, que l’on suit en montant sur des petites échelles fixes inclinées à 45 degrés. La largeur de la faille étant relativement étroite (0,8 à 1m), on se tient aux parois en montant sur les échelles. Des restes de tuyaux et autres ouvrages de maçonnerie témoignent des importants travaux de l’époque. Après le troisième train d’échelle, la faille devient plus large. Au-dessus de nous, une petite escalade rejoint un diverticule supérieur sans intérêt, terminé par une trémie. Le haut de cette faille est également obstrué par les blocs qui d’ailleurs n’ont pas l’air très stables. Revenu à notre rivière, le bruit s’amplifie, annonçant une cascade toute proche. Un dernier train d’échelle est quelques broches en U nous amène directement au sommet d’un ressaut de 4m. Là, une plate-forme de béton où l’on se tient à quatre pattes a été aménagée pour faciliter le passage au-dessus du barrage pour la suite de la cavité.

Légendes :

La gracieuse et bienfaisante fée Frisette qui avait son palais à la grotte de St.- Maurice, couvrait de sa protection la noble famille Duin, qui résidait au château du même nom au-dessus de Bex. Mais s’il y avait autrefois de bonnes fées, il y en avait aussi de méchantes. De ce nombre était la fée Turlure, une vraie sorcière, qu’un éboulement de rochers avait chassée de son repaire aux Diablerets. Sans gîte, elle vient demander aide à fée Frisette qui, généreusement, l’accueillit dans sa merveilleuse demeure, et lui en réserva la partie supérieure, sous la condition expresse qu’elle ne nuirait à personne dans la contrée. Pendant quelques temps, Turlure tint sa promesse. Mais c’était plus fort qu’elle : sa destinée était de faire mal. Un jour que les deux mignons enfants du château de Duin jouaient sur les bords du Rhône, elle s’approcha sournoisement d’eux et les y précipita. De son belvédère, fée Frisette avait assisté au drame. Grâce à sa baguette, elle fut en un clin d’œil sur place et réussit à sauver les petites victimes. Dans sa juste colère, elle frappa sa rivale qui tomba dans les flots et s’y noya. Mais dans la promptitude de son geste, elle brisa sa baguette enchantée et en conçut un tel chagrin qu’elle quitta la contrée pour toujours.
Au temps des fées, un dragon hantait la grotte. Seul être de son espèce, il s’ennuyait à mourir et décida de s’enfuir. De la cascade il sauta jusqu’à la petite galerie qui la surplombe et y resta quelques jours. Puis il poursuivit son échappée mais sa masse le ralentit et sa peau resta collée à la paroi. Malgré tout il continua sa route. Malheureusement il rencontra la fée Carabosse sur son chemin et celle-ci, soupçonnant les idées de fuite du grand reptile, le pétrifia sur un rocher, où d’ailleurs il se trouve encore aujourd’hui.
L’os du jambon qui pend à la voûte a également une histoire. Il était une fois une fée très jolie et très bonne qui avait trouvé un sémillant époux grâce à ses précieuses qualités. Un jour qu’ils se promenaient sur les bords du lac, elle décida de l’embrasser à chaque contour, il y en a 68. Déjà ils s’étaient embrassé 41 fois et elle pencha sa tête en arrière pour recevoir un autre baiser lorsqu’elle aperçut les 12 nains de la grotte cachés derrière une grosse pierre. Frisette les appela et leur ordonna de rester là jusqu’à son retour. Ils promirent tous, mais l’un d’eux, Pipo, la suivit jusqu’au garde-manger, il y décrocha un jambon. Avec ses copains, il le mangea vite et en silence, puis en sautant sur les épaules les uns sur les autres, ils plantèrent l’os du jambon au sommet de la voûte. A son retour, Frisette le vit et compris ce qui s’était passé. Elle devina Pipo comme le coupable et l’emmena par les oreilles jusqu’au garde-manger. Mais Pipo lui dit alors ses mots suaves : je vous ai laissé les pieds du cochon pour calmer la faim que cette promenade amoureuse a dû vous causer. Frisette emmena Pipo jusqu’au lac et contre la paroi on peut encore admirer son effigie.

Sentier pour monter à la grotte

Vue depuis l’entrée de la grotte, sur la vallée, le rhone, le château de St Maurice que l’on voit en passant au pied

La cascade qui coule depuis la grotte :

Le château de Saint-Maurice dit le « château des gouverneurs » se trouve à l’entrée de Saint-Maurice dans le canton du Valais en Suisse. Il a été érigé sur le défilé de Saint-Maurice, à un endroit encaissé bordé d’un côté par un versant abrupt et de l’autre côté par le Rhône. Véritable verrou sur la plaine et gardant l’accès vers le Valais central ainsi que le pont médiéval du XIIe siècle menant à la rive vaudoise, il n’est distant que d’une dizaine de mètres du fleuve.

12h20, direction Gruyères à 50 min de la (ville et  commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Gruyère), afin de voir la fabrique de fromage et bien sur la boutique où l’on a pu acheter gruyère, fromage de chèvre, chocolat, meringue,…

 

  La fromagerie est équipée de 4 cuves de 4’800 litres et d’une cave permettant d’affiner 7000 meules. Ci contre une vue de l’une des caves

Petites maisons et restau du coin…

13h30, on décide d’aller à BROC et de trouver un resto en route (10 min de trajet). Effectivement on a bien trouvé un restau, la croix blanche Epagny  (route de l’intyamon 336) mais pas de menu, assez cher (genre une salade repas chèvre 21CHF, et un jambon blanc assiette crudité frite 24 CHF), bref un vrai piège à touristes, même si la clientèle à mon gout était locale.

Broc est une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Gruyère. On y est allé pour la fabrique de chocolat Cailler (Nestlé) où il y avait 1h30 d’attente pour visiter, de ce fait on a fait que la boutique pour acheter encore du chocolat :).

Départ de Broc 16h.

Depuis l’autoroute sur une aire de repos vue sur le lac Leman et quelques sommets enneigés:

 

Itinéraire du week end :

Arrivée 19h sur Grenoble, en ayant pensé à la voiture de Ben à récupérer sur Chambéry, week end fatiguant.

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